Jean-Pierre Catrevaux

A mon Grand-Père qui ne sera jamais vraiment parti, A mon Grand-Père qui restera gravé dans mon esprit, A mon Grand-Père qui restera en mémoire dans mes gènes, J'espère que tu seras fier du parcours que je mène. N'oubliez pas ce que disais Jean Jacques Rousseau : L'homme qui a le plus vécu n'est pas celui qui a compté le plus d'années, mais celui qui a le plus senti la vie. Papy, j'espère que ta vie t'as rendu heureux, car tu aura alors bien vécu. J'ai trouvé ce petit poème sur internet... Il m'a fait penser à notre famille, à toi, fils de l'Atlantique : Je suis debout au bord de la plage. Un voilier passe dans la brise du matin, et part vers l'océan. Il est la beauté, il est la vie. Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse à l'horizon. Quelqu'un à mon côté dit : « il est parti !» Parti vers où ? Parti de mon regard, c'est tout ! Son mât est toujours aussi haut, sa coque a toujours la force de porter sa charge humaine. Sa disparition totale de ma vue est en moi, pas en lui. Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit : «il est parti !» il en est d’autres, qui le voyant poindre à l'horizon et venir vers eux s'exclament avec joie : «Le voilà !» C'est ça la mort ! Il n'y a pas de morts. Il y a des vivants sur les deux rives. A bientôt alors ! Olivia Catrevaux