Dominique GUILLORÉ

Pour la famille de DOMINIQUE

Mr GUILLORE était un homme discret mais efficace.
Je me souviens l’avoir rencontré dans son « atelier » alors que je recherchais des idées pour des panneaux solaires
Il me parlait avec passion de la voiture qu’il avait achetée en kit et qu’il désirait monter lui-même. Une fierté !
Dans le quartier on entendait ses outils, ses coups de marteau et enfin le bruit du moteur de sa nouvelle voiture. Nous, ses voisins, étions plus ou moins attachés à cette entreprise dont on ne voyait rien mais dont on devinait l’avancement.
Il y a quelques jours, à votre invitation, nous sommes allés vous voir.
Vous étiez sous oxygène et fatigué. Et nous avons ressenti tout le plaisir que vous aviez à discuter de votre passion.
Cependant nous pensions bien qu’il ne s’agissait que d’une énième étape de votre maladie et que, bien sûr, vous alliez vous en sortir
Et puis, hier, nous avons appris votre décès.
Pour nous cela a été un choc et nous en sommes très tristes.
Un proverbe africain affirme : « Lorsqu’un homme meurt c‘est une bibliothèque qui brûle. »
Ainsi son savoir-faire, ses compétences sa façon être ne seront plus. Mais il vous restera sa simplicité et cette passion qui le dévorait, ainsi que son sourire, sa bienveillance et son sens de l’accueil
Comme le dit le poète : « C’est fou ce que le souvenir des morts reste présent dans l’esprit des vivants »
Nous mesurons toute la peine ainsi que le courage que vous devrez déployer pour que la vie continue sans lui.
Cependant soyez assurés de notre amitié et de notre indéfectible soutien.

Joseph et Michelle vos voisins du 5